1. |
Intro
01:14
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2. |
On Ira Pas Au Paradis
03:21
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Oh non ! On n'ira pas au paradis
Et alors ? On n'a jamais cru à ces conneries
Des promesses, des dires de culs bénis qui voudraient nous voir dans leurs troupeaux blêmis
On n’a pas le temps de s’agenouiller et de prier
On n'a pas le temps de croire, on a tellement de chose à savoir
Vous qui ne nous bernez que par l’ignorance, c’est avec arrogance que l’on vomit sur vos croyances
Car nous, tu vois, on a tellement faim de la vie que c’est avec mépris que l’on combat toutes vos conneries
Et si ce n’est pas assez alors nous danserons sur la tombe de vos dieux maudits
Oh non ! On n'ira pas au paradis
Pas la peine d’être déçu, merci de rien nous sommes en vie
Tu vois notre paradis c’est ici qu’on se le construit,
Loin de toutes vos prières et de vos dieux de misère
Car nous, tu vois, on a tellement faim de la vie que c’est avec mépris que l’on combat toutes vos conneries
Et si ce n’est pas assez alors nous danserons sur la tombe de vos dieux détruits
Alors nous chanterons pour qu’on nous entende jusqu’à l’autre bout du monde
Alors nous danserons jusqu’à ce que tout tremble et que s’écroule vos dieux immondes
Alors nous vivrons sans dieu ni maître
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3. |
Ordure
04:25
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Elle voudrait nous mettre du bleu un peu partout
Car pour elle le bleu est la solution à tout
Elle voudrait voir un flic derrière chacun d'entre nous
Dans l'espoir absurde de nous mettre au garde à vous
Mais on est là, à brailler dans les rues
En rêvant à corps perdu
À un futur, à un futur, à un futur sans toi, ordure !
La république est en danger quand la populace est affamée
De liberté, d'équité, de fraternité
Et lorsqu'elle se sent menacée elle ne peut plus s'empêcher
De nous mordre pour se venger
Mais on est là, à brailler dans les rues
En rêvant à corps perdu
À un futur, à un futur, à un futur sans toi, ordure !
Elle qui nous pensait si gentils, elle qui nous pensait si sage
La voilà consternée face à tant de rage
La lutte des classes dans nos bagages, la commune dans nos mémoires
Tremblez, le grand soir est arrivé
Car on est là, à brailler dans les rues
En rêvant à corps perdu
À un futur, à un futur, à un futur sans toi, ordure !
Ouais on est là, à brailler dans les rues
En rêvant à corps perdu
À un futur, à un futur, à un futur sans toi, ordure !
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4. |
La Haine
04:34
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Le cauchemar ressurgit dans la lâcheté du bon vieux votard citoyen.
Le brouillard de leurs mémoires nous ramène à un avenir bien noir.
La haine, toujours la haine, la peur de l’autre
Ils réclament le retour du bruit des bottes.
Bien installés dans leurs pantoufles courageusement cachés derrière leur bulletin de vote.
Mais la haine qu’on ne pensait plus jamais revoir,
Est ressortie des poubelles de l’histoire.
Mais la haine qu’on n’avait jamais cessé de combattre
Ressurgit telle la gangrène, alors soit tu coupes ou soit tu crèves
La haine s’est faite belle pour se jouer de la misère de la colère.
Mais sous le maquillage l’odeur reste la même: ça sent toujours la merde.
Crachant avec mépris sur ce qui nous reste d’humanité.
Diviser pour mieux régner, la peste brune est à éradiquer !
Mais la haine qu’on ne pensait plus jamais revoir,
Est ressortie des poubelles de l’histoire.
Mais la haine qu’on n’avait jamais cessé de combattre
Ressurgit telle la gangrène, alors soit tu coupes ou soit tu crèves
Peu importe nos couleurs, peu importe d’où l’on vient, nous maudissons toutes les frontières car notre patrie c’est la terre.
Peu importe nos couleurs, peu importe d’où l’on vient, ne te trompe pas d’ennemi car nous sommes le genre humain.
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5. |
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C'est l'histoire d'une ligne tracée sur un rien
Qui t'empêche de passer d'aller plus loin
Et ce putain de hasard qui a voulu que tu sois du mauvais côté
Du côté de ceux que l'on préfère ignorer
Mais non bien sûr tout ça n'a aucun sens
La terre est à tous alors va où bon te semble
Ici c'est chez toi ici c'est chez moi
La porte restera ouverte et puis merde aux cons !
Ouvrons toutes les frontières
Vous êtes toutes et tous les bienvenus
Il n'y a plus de barrière
Ouvrons toutes les frontières
Il n'y a plus aucun mur ni de ligne imaginaire
À grand coup de fraternité effaçons
Tous ces traits tracés juste fait pour nous diviser
Qui voulaient nous faire croire que de l'autre côté
L’ennemi nous guettait et qu'il fallait s’en protéger
Mais non bien sûr tout ça n'a aucun sens
La terre est à tous alors va où bon te semble
Ici c'est chez toi ici c'est chez moi
La porte restera ouverte et puis merde aux cons !
Ouvrons toutes les frontières
Vous êtes toutes et tous les bienvenus
Il n'y a plus de barrière
Ouvrons toutes les frontières
Il n'y a plus aucun mur ni de ligne imaginaire
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6. |
On Nous Avait Promis
06:01
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On nous avait promis la liberté
Le jour où le mur est tombé on s’est tous mis à rêver
De tout ce qu’on avait jamais eu
Qu’on pouvait maintenant espérer
Oh oui nos vies pouvaient maintenant commencer
De partout à travers le monde on nous regardait
Par les yeux pleins de compassion des caméras de télévision
Et sur les ruines encore fumantes un homme qui scintillait
Nous chantait l’amour et la paix
D’un monde réunifié
Mais même la plus belle des histoires
Ne reste qu’une histoire
On a tous fait mine de ne pas savoir
On voulait tellement y croire
Mais on était nés du mauvais côté
Mais cette liberté qu’on nous avait donnée
Personne ne nous avait dit qu’il faudrait la payer
Car ici maintenant chaque chose à son prix
Allez dis voir pour essayer, dis-moi combien vaut une vie
Car même la plus belle des histoires
Ne reste qu’une histoire
On a tous fait mine de ne pas savoir
On voulait tellement y croire
Mais on était nés du mauvais côté
Mais moi j’ai préféré m’en aller
Partir voir ailleurs, de l’autre côté
Et sur les chemins j’irai raconter
Mon histoire à qui veut l’entendre
À qui veut bien m’écouter
Qu’il n’y aura jamais
De mur assez haut
Pour empêcher de souffler
Le vent de la liberté
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7. |
Dans Mon Pays Pas Beau
02:55
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Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps
Le gris du ciel ternit un peu plus le regard des gens
Ici la colère a laissé place à l’apathie
Tellement saoulés de promesses qu’on sait plus où aller les vomir
Ici être résigné c’est comme d’aller pisser
À chaque coin de rue ça pue la morosité
Viens pas parler de lutte ici, on en a bouffé
On pourrait t’raconter mais ce sera dur sans picoler
Et nous les enfants de la classe ouvrière
Nés sur le charnier de la fatalité
On n’est pas encore décidés à crever
Mort aux riches, mort aux vaches et vive les acharnés
Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps
Quand on croise un flic il nous faut serrer les dents
On s’dit que ce bâtard de la classe ouvrière
A défendu le crevard qui nous a mis le nez dans la misère
Et nous les enfants de la classe ouvrière
Nés sur le charnier de la fatalité
On n’est pas encore décidés à crever
Mort aux riches, mort aux vaches et vive les acharnés
Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps
On a beau nous enfermer, on a beau nous museler
Mais sachez qu’ici il reste des acharnés
Prêts à tout renverser, prêts à tout faire péter
Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps
Écoute nous chanter nos rêves de liberté
Une petite chanson pour la révolution
Qui fera fuir les vipères qui vivent de nos misères.
Car nous les enfants de la classe ouvrière
Nés sur le charnier de la fatalité
On n’est pas encore décidés à crever
Mort aux riches, mort aux vaches et vive les acharnés
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8. |
A.L.F.
04:31
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On a beau ne pas en parler, feindre de l’ignorer
Mais la torture et la souffrance sont une réalité
Dans les labos ça pue la mort
C’est une part de notre humanité que l’on laisse s’envoler
On ne la voit pas mais on sait bien qu’elle est là
On ne la regarde pas car on ne la supporterait pas
On arrive même à la justifier, la torture est tolérée au nom du progrès.
Et on enferme ceux qui la refusent
Ceux qui ne se nourrissent plus d’excuses
Qui choisissent le combat et qui défient la loi
La cagoule sur la tête, la lutte par l’action directe
Alors ils ouvrent les cages et ils sabotent et ils saccagent.
Ils luttent contre l’intolérable
Vive le front de libération animale
On leur nie tout besoin toute envie d’existence
Devenus de simples objets dans les mains folles de la science
L’animal, bout de viande jugé, lui, sans conscience
N’a aucune chance, le massacre continue dans le silence….
Dans l’indifférence.
Et on enferme ceux qui la refusent
Ceux qui ne se nourrissent plus d’excuses
Qui choisissent le combat et qui défient la loi
La cagoule sur la tête, la lutte par l’action directe
Alors ils ouvrent les cages et ils sabotent et ils saccagent.
Ils luttent contre l’intolérable
Vive le front de libération animale
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9. |
Ma Main Dans Ta Gueule
04:30
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Arrive le moment où je ne trouve plus mes mots
Où je sens monter en moi, au plus profond de mon être
Plus rien que de la colère
Qui m’écorche les viscères, qui me désespère
Ces moments où je voudrais que tu sois loin de moi
Mais rien n’y fait tu es toujours là
Et moi je n’ai qu’une envie, moi je n’ai qu’un désir
Que celui de céder au plaisir
De te mettre ma main dans la gueule
Ta gueule
T’es rien rempli de rien, ouais t’es rempli de vide
T’avoir filé un cerveau j’me demande vraiment si ça t’était utile
Vu qu’il fait que t’encombrer et que t’en vois pas l’utilité
Et s’il fallait s’en servir ils en auraient forcement causé dans ta télé
Et moi je n’ai qu’une envie, moi je n’ai qu’un désir
Que celui de céder au plaisir
De te mettre ma main dans la gueule
Ta gueule
Arrive le moment où c’est triste de constater
Que malgré tous nos efforts entre toi et moi un mur s’est dressé
Mais j’peux plus accepter non j’peux plus tolérer toutes ces merdes de petit facho qui te sortent du gosier
Et pourtant crois moi j’suis du genre tolérant
Alors il ne me reste qu’une envie, il ne me reste qu’un désir
Que celui de céder au plaisir
De te mettre ma main dans la gueule
Ta gueule
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10. |
Les Sales Caboches
02:46
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Parce qu’il paraît que c’est dans l’air du temps de rester dans le rang tout en faisant semblant,
D’avoir l’air heureux en acceptant le marché cynique de ces drôles de marchands.
Et v’là que r’v’là les drôles de caboches.
Ceux qui ont quelque chose qui cloche mais qui ne se trouvent pas vraiment moches.
Qui se moquent bien de ne pas être comme il faut être.
La dictature de la beauté si tu savais où ils se la mettent
Parce qu’il parait qu’il faut cacher tous nos défauts, ne rien laisser dépasser et souffrir pour être beau.
Que la beauté c’est la normalité, que la normalité c’est enfin être accepté.
Mais v’là que r’v’là les drôles de caboches.
Ceux qui ont quelque chose qui cloche mais qui ne se trouvent pas vraiment moches.
Qui se moquent bien de ne pas être comme il faut être.
La dictature de la beauté si tu savais où ils se la mettent
Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul
Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul
Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul
La dictature de la beauté ils se la mettent au cul
Dans ce meilleur des mondes où tout doit être parfait ils voudraient nous voir culpabiliser
Et tout faire pour enfin arriver à ces icônes de beauté qu’ils nous ont préfabriquées.
Mais v’là que r’v’là les drôles de caboches.
Ceux qui ont quelque chose qui cloche mais qui ne se trouvent pas vraiment moches.
Qui se moquent bien de ne pas être comme il faut être.
La dictature de la beauté si tu savais où ils se la mettent
Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul
Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul
Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul
La dictature de la beauté ils se la mettent au cul
A tout ceux qui voudraient nous imposer des critères de beauté, nous formater…
Écoute nous chanter : La dictature de la beauté on se la met au cul !!
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11. |
Il Est Mort
04:45
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Même si son corps bouge encore
Nous on danse autour en riant fort
Se réjouissant patiemment de l’inévitable
Au moindre de ses gémissements
Au moindre de ses râles
On s’esclaffe et on dresse les tables
Car il est mort
Le capitalisme est mort
Il en aura commis des horreurs
Il en aura causé des malheurs
Y’aura pas grand monde pour le pleurer
Peut-être quelques larbins apeurés
Mais on ne peut plus s’empêcher
De laisser notre joie éclater
À l’idée de le voir suffoquer
Le monde enfin libéré
Car il est mort
Le capitalisme est mort
On a appris de nos erreurs
Alors on y mettra tout notre cœur
Pour qu’il se conjugue au passé
Pour que plus jamais personne soit exploité
Que le seul profit qui tienne soit celui du bien commun
Que plus personne ne valent rien et que tout nous appartient
Il s’égosille à gesticuler
Refusant de mourir, effrayé
Mais malgré les milliers de ses flics dévoués
Il meurt
Car il est mort
Le capitalisme est mort
Même si son corps bouge encore
Le capitalisme est mort
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12. |
Un Beau Jour De Novembre
03:58
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C’est la revanche des sacrifiés
De tous ceux qui se sont levés
Qui ont osé vous défier
Qui n’en peuvent plus d’espérer
Car c’est vous, oui c’est vous qui semez la misère
Oui c’est vous qui récolterez la colère
De milliers de poings levés
Qui vous rappellent à votre bon souvenir
D’un beau jour de Novembre
Où vous avez tremblé lorsque l’un des vôtres est tombé
C’est la revanche des sacrifiés
Qui n’ont plus rien à perdre
Car quand il n’y a plus aucun espoir
Autant tout foutre en l’air
Alors on vous rappelle à votre bon souvenir
D’un beau jour de Novembre
Où vous avez tremblé lorsque l’un des vôtres est tombé
Car oui c’est vous qui nous avez trahis
Qui nous poussez à la folie
Alors s’il faut en arriver jusque-là…
Notre revanche deviendra la vengeance
Notre résistance deviendra la violence
Pour toutes ces vies que vous nous avez prises
Alors on vous rappelle à votre bon souvenir
D’un beau jour de novembre
Alors on vous rappelle peut-être comme une promesse
De monsieur Besse
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13. |
Déviance
02:47
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Rien n’est fini mais tout commence
Énervés par la décadence
Comment supporter les règles du jeu ?
L’insolence des privilégiés
La somnolence des résignés
Et nous qui nous retrouvons au milieu.
Qualifiés d’asociaux, l’étoile qu’on doit porter
Les bien-pensants dégueulent froidement leurs préjugés
Bienheureux vos esprits, pas de rêves pas de soucis
Les bien-pensants dégueulent froidement au paradis
Ah que c’est bon de vivre en paix, repos social démocratie
Au rythme du vote et de la paye – c’est peut-être bien ça l’harmonie
Curieux besoin de vous regrouper, appartenance majoritaire
Ça crache sur les minorités – tout leur dédain à en être fier
De futilités en conneries
De consommateurs endurcis
Ils te haïssent parce que tu n’es pas comme eux
Alors préserve ta déviance
Tu existes du fait que tu penses
De la peur que ça inspire en eux
Mais ils ne perdent rien pour attendre
Leur lâcheté est notre démence
L’ anti-conformisme un totem à vie
C’est pas une crise d’adolescence
Complaisez-vous à le penser
Nos chants sont emprunts de votre naïveté
« Oh là qu’il est pas beau les cheveux colorés
Je t’enverrais ça vite fait à l’usine travailler
Regardez cette jeunesse, savent plus quoi inventer
Ils cultivent la paresse rien d’autre à dire tous des drogués
J’aurais des mômes comme ça je voudrais te les éduquer
À grands coups de pompes dans le cul, finiraient bien par se ranger
Perdues toutes nos valeurs, travail famille patrie
Ils n’ont plus le goût de la sueur, y’a vraiment d’quoi s’faire du souci. »
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14. |
La Commune
04:20
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Ils ont voulu nous confisquer, effacer de nos mémoires
Un bout de notre histoire
Car si personne n'est là pour en parler, personne pour raconter
C'est peut-être que rien ne s'est passé
Et malgré tous leurs efforts, sa rumeur elle, elle court encore
Nous réchauffe le cœur quand nos doutes se font trop forts
Nous rappelant qu'ils l'ont fait
La Commune, la Commune,
La Commune de Paris où l'espoir était enfin permis
La Commune, la Commune,
Ils ont voulu l’assassiner, on la fera ressusciter
Alors on se la raconte, et certainement même qu'on l'idéalise
On la rêve, on l'imagine, curieux de voir où elle aurait pu nous emporter
Car si aujourd'hui encore on l'entend hurler des ruines du passé
C’est que malgré les milliers d'assassinés
Elle boue encore, elle boue encore
La Commune, la Commune,
La Commune de Paris où l'espoir était enfin permis
La Commune, la Commune,
Ils ont voulu l’assassiner, on la fera ressusciter
Ils ont voulu nous la faire oublier
Ils l'ont vomie, crachée et calomniée
Ils l'ont cachée et un peu trop vite enterrée
Se sont lavé les mains du sang des milliers de fédérés
Mais la Commune, mais la Commune n'est pas morte
Tant qu'on la chantera, tant qu’on la chantera encore
Non la Commune, non la Commune n'est pas morte
Tant qu'on la chantera, tant qu’on la chantera haut et fort
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15. |
Au comptoir
04:53
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Elle passe toutes ses journées accoudée au comptoir au bar en face de l’usine
Elle n’est pas là pour boire bien que ce soit dur à croire à la vue dépitée de sa mine
Elle passe toutes ses journées, personne n’ose lui parler
Son regard plein de haine, d’amertume et de peine
Elle reste à cogiter et quelques fois à s’marrer
Mais son rire à quelque chose qui nous fait flipper
Ici tout le monde la connaît, ça fait bien des années qu’on la voit se faire avaler par l’usine
Lorsqu’elle était au bar ses discussions passionnées parlaient d’autogestion, sans patron
Mais ici comme ailleurs l’usine l’a recrachée, à peine le temps de mendier quelques indemnités
Les copines, les copains, tous dans la même galère, s’promettaient à jamais qu’ils resteraient fiers
Les années ont passé, tant de luttes acharnées n’ont pas empêché l’usine de fermer
Et pourtant ils y croyaient et pourtant ils en rêvaient qu’un jour leurs combats les mèneraient
A une vie meilleure, à des lendemains qui chantent
A devenir autre chose que des pions qui se lamentent
Et puis vint le jour où elle est arrivée, elle nous a tous salués
A payé sa tournée et nous a expliqué
Qu’il fallait toujours lutter, lutter pour exister
Quand les verres se sont levés et qu’ils se sont cognés,
Les murs se sont mis à trembler
L’usine avait disparu, l’usine avait fondu
Elle s’était vengée, elle l’avait rasée
Résister pour exister !
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16. |
J'veux Pas
05:40
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J’me souviens de comment tout ça a commencé
Comment j’ai tout essayé pour ne pas leur ressembler
J’voulais pas de leur vie banale où tout était tracé
Où j’n’avais qu’à patienter en attendant de crever
Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
Oh non j’veux pas de cette vie-là
Oh non j’veux pas finir comme ça
Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
S’il vous plaît laissez moi rêver
J’ai besoin de respirer
Et rester là, à regarder
Tout ce temps que je leur donnais et que jamais j’récupérai
Pour qui ? Pourquoi ? C’est vraiment n’importe quoi
Tout ça non c’est pas pour moi, c’est décidé j’me tire de là
Car moi j’veux pas, oh non j’veux pas
Oh non j’veux pas de cette vie-là
Oh non j’veux pas finir comme ça
Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
S’il vous plaît laissez moi rêver
J’ai besoin de respirer
Alors j’me marre en repensant un court instant
A ceux qui me voulaient du bien en me rappelant
Que eux aussi y avaient cru au moins un temps
Et que moi aussi comme eux un jour je rentrerai dans le rang
Car moi j’veux pas, oh non j’veux pas
Oh non j’veux pas de cette vie là
Oh non j’veux pas finir comme ça
Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
S’il vous plaît laissez moi rêver
J’ai besoin de respirer
Alors j’m’amuse même si c’est pas tous les jours la fête
J’m’en veux à chaque compromis que j’leur concède
Mais j’assume et jamais je ne baisse la tête
C’est pas moi qui doit changer
C’est ce p’tit monde qui peuple ma planète
Car moi j’veux pas, oh non j’veux pas
Oh non j’veux pas de cette vie là
Oh non j’veux pas finir comme ça
Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
S’il vous plaît laissez moi rêver
J’ai besoin de respirer
Alors ben ouais j’m’souviens de comment tout ça a commencé
Et si vous me cherchez je serai sûrement sur le bord du chemin en train de rêver
Et j’sais pas comment cette histoire va se terminer
On verra bien demain mais tu sais demain c’est loin !
Car moi j’veux pas, oh non j’veux pas
Oh non j’veux pas de cette vie-là
Oh non j’veux pas finir comme ça
Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
S’il vous plaît laissez moi rêver
J’ai besoin de respirer
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17. |
Ma Main Dans Ta Gueule
04:16
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Arrive le moment où je ne trouve plus mes mots
Où je sens monter en moi, au plus profond de mon être
Plus rien que de la colère
Qui m’écorche les viscères, qui me désespère
Ces moments où je voudrais que tu sois loin de moi
Mais rien n’y fait tu es toujours là
Et moi je n’ai qu’une envie, moi je n’ai qu’un désir
Que celui de céder au plaisir
De te mettre ma main dans la gueule
Ta gueule
T’es rien rempli de rien, ouais t’es rempli de vide
T’avoir filé un cerveau j’me demande vraiment si ça t’était utile
Vu qu’il fait que t’encombrer et que t’en vois pas l’utilité
Et s’il fallait s’en servir ils en auraient forcement causé dans ta télé
Et moi je n’ai qu’une envie, moi je n’ai qu’un désir
Que celui de céder au plaisir
De te mettre ma main dans la gueule
Ta gueule
Arrive le moment où c’est triste de constater
Que malgré tous nos efforts entre toi et moi un mur s’est dressé
Mais j’peux plus accepter non j’peux plus tolérer toutes ces merdes de petit facho qui te sortent du gosier
Et pourtant crois moi j’suis du genre tolérant
Alors il ne me reste qu’une envie, il ne me reste qu’un désir
Que celui de céder au plaisir
De te mettre ma main dans la gueule
Ta gueule
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