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Concert à Noeux les mines

by Les Fossoyeurs Septik

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1.
01.ALF 04:27
On n’a beau ne pas en parler, feindre de l’ignorer
 Mais la torture et la souffrance sont une réalité
 Dans les labos ça pue la mort
 C’est une part de notre humanité que l’on laisse s’envoler 
On ne la voit pas mais on sait bien qu’elle est là
 On ne la regarde pas car on ne la supporterait pas 
On arrive même à la justifier,
 la torture est tolérée au nom du progrès. Et on enferme ceux qui la refuse
 Ceux qui ne se nourrissent plus d’excuses
 Qui choisissent le combat et qui défient la loi 
La cagoule sur la tête, la lutte par l’action directe Alors ils ouvrent les cages et ils sabotent et ils saccagent.
 Ils luttent contre l’intolérable
 Vive le front de libération animal On leur nie tout besoin toute envie d’existence
 Devenus de simples objets dans les mains folles de la science
 L’animal, bout de viande jugé, lui, sans conscience 
N’a aucune chance, le massacre continue dans le silence…. Dans l’indifférence. Et on enferme ceux qui la refuse
 Ceux qui ne se nourrissent plus d’excuses
 Qui choisissent le combat et qui défient la loi 
La cagoule sur la tête, la lutte par l’action directe Alors ils ouvrent les cages et ils sabotent et ils saccagent.
 Ils luttent contre l’intolérable 
Vive le front de libération animal
2.
Parce qu’il paraît que c’est dans l’air du temps de rester dans le rang tout en faisant semblant, D’avoir l’air heureux en acceptant le marché cynique de ces drôles de marchands. Et v’là que r’v’là les drôles de caboches. 
Ceux qui ont quelque chose qui cloche mais qui ne se trouvent pas vraiment moches.
 Qui se moquent bien de ne pas être comme il faut être.
 La dictature de la beauté si tu savais où ils se la mettent Parce qu’il parait qu’il faut cacher tous nos défauts, ne rien laisser dépasser et souffrir pour être beau.
 Que la beauté c’est la normalité, que la normalité c’est enfin être accepté. Mais v’là que r’v’là les drôles de caboches.
 Ceux qui ont quelque chose qui cloche mais qui ne se trouvent pas vraiment moches. 
Qui se moquent bien de ne pas être comme il faut être. 
La dictature de la beauté si tu savais où ils se la mettent Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul La dictature de la beauté ils se la mettent au cul Dans ce meilleur des mondes où tout doit être parfait ils voudraient nous voir culpabiliser 
Et tout faire pour enfin arriver à ces icônes de beauté qu’ils nous ont préfabriquées. Mais v’là que r’v’là les drôles de caboches.
 Ceux qui ont quelque chose qui cloche mais qui ne se trouvent pas vraiment moches. 
Qui se moquent bien de ne pas être comme il faut être.
 La dictature de la beauté si tu savais où ils se la mettent Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul Au cul ! Au cul ! Ils se la mettent au cul La dictature de la beauté ils se la mettent au cul A tout ceux qui voudraient nous imposer des critères de beauté, nous formater…
 Écoute nous chanter : La dictature de la beauté on se la met au cul !!
3.
Pour nous ce n’était plus possible, là-bas la vie nous semblait plus facile.
 A la télé on l’voit bien, là-bas on ne manque de rien.
 Tout l’monde à l’air si heureux, tout l’monde à l’air d’avoir ce qu’il veut.
 La bagnole, la maison… y a même les enfants qui jouent dans le jardin. Mais pour nous non y avait rien de tout ça, Car pour nous dans la vie c’était pas comme ça.
 Car pour nous y a toujours eu, rien que la galère, Car pour nous y a toujours eu que la misère. Alors on a payé pour pouvoir voyager, On a tout sacrifié pour cette vie rêvée. 
On a tellement souffert, en chemin tant de fois connu l’enfer.
 On a perdu tant de sœurs, tant de frères. Mais pour nous non y avait rien de tout ça, Car pour nous dans la vie c’était pas comme ça.
 Car pour nous y a toujours eu, rien que la galère, Car pour nous y a toujours eu que la misère. Combien sommes-nous à vouloir fuir la misère ? Et dis-moi combien sommes-nous agglutinés derrière les frontières ? Car pour nous non y avait rien de tout ça, car pour nous dans la vie c’était pas comme ça.
 Car pour nous y a toujours eu rien que la galère, car pour nous y a toujours eu que la misère. Effectivement, ici rien n’était comme on l’avait imaginé. 
Ici on ne te regarde pas, ici non, t’existes pas.
 Ils m’ont envoyé pourrir au fond d’un trou, et c’est tout. 
Et j’y vois que des barbelés, et c’est tout. Mais pour nous non y avait rien de tout ça, Car pour nous dans la vie c’était pas comme ça.
 Car pour nous y a toujours eu rien que la galère, Car pour nous y a toujours eu que la misère. Combien sommes nous à vouloir fuir la misère ? Et dis moi combien sommes nous agglutinés derrière les frontières ? Car pour nous non y avait rien de tout ça, car pour nous dans la vie c’était pas comme ça. 
Car pour nous y a toujours eu rien que la galère, car pour nous y a toujours eu que la misère. Alors on est rentrés plus ou moins obligés
 Alors on est retournés dans notre galère, on est retournés dans notre misère.
 Et c’est peut-être mieux comme ça.
4.
Oh non ! On n'ira pas au paradis. Et alors ! On n'a jamais cru à ces conneries.
 Des promesses, des dires de culs bénis qui voudraient nous voir dans leurs troupeaux blêmis. 
On n’a pas le temps de s’agenouiller et de prier. On n'a pas le temps de croire, on a tellement de chose à savoir.
 Vous qui ne nous bernez que par l’ignorance, c’est avec arrogance que l’on vomit sur vos croyances. Car nous tu vois on a tellement faim de la vie que c’est avec mépris que l’on combat toutes vos conneries.
 Et si ce n’est pas assez alors nous danserons sur la tombe de vos dieux maudits. Oh non ! On n'ira pas au paradis. Pas la peine d’être déçu, merci de rien nous sommes en vie.
 Tu vois notre paradis c’est ici qu’on se le construit, Loin de toutes vos prières et de vos dieux de misère Car nous tu vois on a tellement faim de la vie que c’est avec mépris que l’on combat toutes vos conneries. 
Et si ce n’est pas assez alors nous danserons sur la tombe de vos dieux détruits. Alors nous chanterons pour qu’on nous entende jusqu’à l’autre bout du monde. 
Alors nous danserons jusqu’à ce que tout tremble et que s’écroule vos dieux immondes. Alors nous vivrons sans dieu ni maître.
5.
Au comptoir 04:38
Elle passe toutes ses journées accoudée au comptoir au bar en face de l’usine Elle n’est pas là pour boire bien que ce soit dure à croire à la vue dépitée de sa mine. Elle passe toutes ses journées, personne n’ose lui parler.
 Son regard plein de haine, d’amertume et de peine. 
Elle reste à cogiter et quelques fois à s’marrer,
 Mais son rire à quelque chose qui nous fait flipper. Ici tout le monde la connaît, ça fait bien des années qu’on la voit se faire avaler par l’usine. 
Lorsqu’elle était au bar ses discussions passionnées parlaient d’autogestion sans patron.
 Mais ici comme ailleurs l’usine l’a recrachée, à peine le temps de mendier quelques indemnités.
 Les copines, les copains, tous dans la même galère, s’promettaient à jamais qu’ils resteraient fiers. Les années ont passé, tant de luttes acharnées n’ont pas empêché l’usine de fermer.
 Et pourtant ils y croyaient et pourtant ils espéraient qu’un jour leurs combats les mèneraient 
A une vie meilleure, à des lendemains qui chantent. A devenir autre chose que des pions qui se lamentent. Et puis vint le jour où elle est arrivée, elle nous a tous salués.
 A payé sa tournée et nous a expliqué, Qu’il fallait toujours lutter. Lutter pour exister. Quand les verres se sont levés et qu’ils se sont cognés, Les murs se sont mis à trembler. 
L’usine avait disparu, l’usine avait fondu. Elle s’était vengée, elle l’avait rasée !
6.
Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps, Le gris du ciel terni un peu plus le regard des gens,
 Ici la colère a laissé place à l’apathie. Tellement saoulé de promesses qu’on sait plus où aller les vomir. Ici être résigné c’est comme d’aller pisser, À chaque coin de rue ça pue la morosité.
 Viens pas parler de lutte ici on en a bouffé, On pourrait t’raconter mais ce sera dur sans picoler. Et nous les enfants de la classe ouvrière, Nés sur le charnier de la fatalité.
 On n’est pas encore décidé à crever. Mort aux riches, mort aux vaches et vive les acharnés. Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps, Quand on croise un flic il nous faut serrer les dents, On s’dit que ce bâtard de la classe ouvrière A défendu le crevard qui nous a mis le nez dans la misère. Et nous les enfants de la classe ouvrière, Nés sur le charnier de la fatalité. 
 On n’est pas encore décidé à crever. Mort aux riches, mort aux vaches et vive les acharnés. Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps, On a beau nous enfermer, on a beau nous museler.
 Mais sachez qu’ici il reste des acharnés Prêt à tout renverser, prêt à tout faire péter. Dans mon pays pas beau où il pleut tout le temps, Écoute nous chanter nos rêves de liberté.
 Une petite chanson pour la révolution, Qui fera fuir les vipères qui vivent de nos misères. Car nous les enfants de la classe ouvrière, Nés sur le charnier de la fatalité.
 On n’est pas encore décidé à crever. Mort aux riches, mort aux vaches et vive les acharnés.
7.
Pas l'temps 03:40
Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout à perdre à la regarder passer. A rester là prostré à ne la remplir que de regrets 
A se dire qu’autrement… putain c’est sur ça l’aurai fait 
Et rester là à se lamenter en s’demandant où ça a bien pu merder Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout à perdre à la sacrifier
 A s’écorcher les coudes, les genoux à force de ramper
 A toujours obéir, à toujours se courber Face à ce p’tit chef débile
 qui te donne des envies de meurtrier Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout à perdre à pas en profiter
 A se laisser berner par les penseurs de la bonne moralité
 Qui nous promettent l’ennui de mourir en bonne santé
 Quitte à nous gaver de cachetons pour nous le faire oublier Puisqu’on a qu’une seule vie on a tout à perdre à croire que c’est demain 
Que c’est demain qu’elle va commencer Puisqu’on a qu’une seule vie
8.
Revolution 03:32
J’vais pas t’attendre à en crever, je n’ai pas pour moi l’éternité. Souvent au loin je te vois passer, des fois si près que je sens ton souffle m’enivrer.
 Je t’ai maudit cent fois mille fois quand je comprenais que ce soir encore tu serais pas là.
 Je t’ai tellement désiré, tellement crié… mais c’est souvent résigné que je suis rentré me coucher. Et pour pas t’oublier, pour continuer de rêver, j’écris ton nom sur les murs de la ville endormie.
 Et pour pas t’oublier, je m’obstine acharné à gueuler ton nom oh toi ma belle insoumise. Oh toi ma belle le jour où enfin tu seras là, la liberté nous tendra les bras
 Le jour où enfin tu te décideras, on marchera ensemble en gueulant ton nom. Révolution Ce jour-là tu verras une nouvelle vie commencera, elle sera faite de joie elle sera sans leurs lois. 
On pensera au passé on n'aura rien à regretter Les patrons s’enfuiront au son de nos chansons. 
Il n’y aura plus de prison on oubliera le pognon, Il n’y aura plus de misère on sera tous sœurs et frères. 
On aura tout à reconstruire et tant de choses à s’dire. On aura un avenir on pourra enfin vivre !!
9.
La haine 04:22
Le cauchemar ressurgit dans la lâcheté du bon vieux votard citoyen. 
Le brouillard de leurs mémoires nous ramène à un avenir bien noir.
 La haine, toujours la haine, la peur de l’autre Ils réclament le retour du bruit des bottes.
 Bien installés dans leurs pantoufles courageusement cachés derrière leur bulletin de vote. Mais la haine qu’on ne pensait ne plus jamais revoir, Est ressortie des poubelles de l’histoire.
 Mais la haine qu’on n’avait jamais cessée de combattre Ressurgit telle la gangrène, alors soit tu coupes ou soit tu crèves La haine s’est faite belle pour se jouer de la misère de la colère.
 Mais sous le maquillage l’odeur reste la même. Ça sent toujours la merde.
 Crachant avec mépris sur ce qui nous reste d’humanité.
 Diviser pour mieux régner : La peste brune est à éradiquer !! Mais la haine qu’on ne pensait ne plus jamais revoir, Est ressortie des poubelles de l’histoire.
 Mais la haine qu’on n’avait jamais cessée de combattre Ressurgit telle la gangrène, alors soit tu coupes ou soit tu crèves Peu importe nos couleurs, peu importe d’où l’on vient, nous maudissons toutes les frontières car notre patrie c’est la terre.
 Peu importe nos couleurs, peu importe d’où l’on vient, ne te trompes pas d’ennemi car nous sommes le genre humain.
10.
J'veux pas 06:11
J’me souviens de comment tout ça a commencé
 Comment j’ai tout essayé pour ne pas leur ressembler
 J’voulais pas de leurs vies banales où tout était tracé 
Où j’n’avais qu’à patienter en attendant de crever Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
 Oh non j’veux pas de cette vie là
 Oh non j’veux pas finir comme ça
 Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
 S’il vous plaît laissez moi rêver
 J’ai besoin de respirer Et rester là, à regarder
 Tout ce temps que je leur donnais et que jamais j’récupérais
 Pour qui ? pourquoi ? C’est vraiment n’importe quoi 
Tout ça non c’est pas pour moi, c’est décidé j’me tire de là Car moi j’veux pas, oh non j’veux pas 
Oh non j’veux pas de cette vie là 
Oh non j’veux pas finir comme ça
 Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
 S’il vous plaît laissez moi rêver 
J’ai besoin de respirer Alors j’me marre en repensant un court instant 
A ceux qui me voulaient du bien en me rappelant 
Que eux aussi y avaient cru au moins un temps
 Et que moi aussi comme eux un jour je rentrerai dans le rang Car moi j’veux pas, oh non j’veux pas
 Oh non j’veux pas de cette vie là
 Oh non j’veux pas finir comme ça
 Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
 S’il vous plaît laissez moi rêver 
J’ai besoin de respirer Alors j’m’amuse même si c’est pas tous les jours la fête
 J’m’en veux à chaque compromis que j’leur concède
 Mais j’assume et jamais je ne baisse la tête
 C’est pas moi qui doit changer C’est ce p’tit monde qui peuple ma planète Car moi j’veux pas, oh non j’veux pas
 Oh non j’veux pas de cette vie là
 Oh non j’veux pas finir comme ça 
Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas 
S’il vous plaît laissez moi rêver 
J’ai besoin de respirer Alors ben ouais j’m’souviens de comment tout ça a commencé 
Et si vous me cherchez je serai sûrement sur le bord du chemin en train de rêver
 Et j’sais pas comment cette histoire va se terminer
 On verra bien demain mais tu sais demain c’est loin !! Car moi j’veux pas, oh non j’veux pas
 Oh non j’veux pas de cette vie là 
Oh non j’veux pas finir comme ça
 Mais moi j’veux pas, oh non j’veux pas
 S’il vous plaît laissez moi rêver
 J’ai besoin de respirer
11.
J’ai tant de mélodies qui me trottent dans la tête 
Avec des refrains super chouettes qui réclament que tout pète
 Que nos vies soient une fête même certains y perdent la tête 
Au oui ce serait très chouette que certains y perdent leur tête. J’ai tant de mélodies qui passent par l’esprit
 Avec des rimes assassines à vomir sur les pourris
 Qui profitent de nos vies… Et bien messieurs dames profitez !! 
Car nous savons belle et bien de quoi demain sera fait. Et cette chanson qu’on chantera sur les barricades 
Quand les rues se transformeront en espace de liberté
 Cette chanson véritable sérénade
 A la fin de votre règne alors… Tremblez ! J’ai tant de mélodies qui chantent la colère 
Qu’on jettera à la face de tous ces faiseurs de misère
 Et j’en ai bien d’autres encore qui chantent l’espoir
 De repeindre le monde en noir à la lueur d’un grand soir. Et cette chanson que l’on chantera sur les barricades
 Quand les rues se transformeront en espace de liberté
 Cette chanson véritable sérénade
 A la fin de votre règne alors… Tremblez ! J’en vois déjà là-bas qui s’avancent et qui rentrent dans la danse 
Alors danse, danse et hurle à plein poumon toutes tes espérances
 Et ensemble chantons la révolution
 Et ensemble chantons la plus belle de toutes les chansons.
 Et ensemble chantons la révolution 
Et ensemble oui debout ! Oui debout compagnons !

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released November 24, 2014

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